Bonjour à tous.
Si j'écris ce message c'est car, on entend beaucoup
parler du mariage gay en ce moment et pour cause, un texte de loi est en
discussion au sein de nos instances décisionnelles.
Et, j'ai un avis sur le sujet qui, je pense, mérite d'être partagé.
Je
suis ni pour ni contre l’homosexualité. Chacun libre à lui de faire ce
qu'il souhaite sur ce plan et je respecte les gens pour tout ce qu'ils
sont.
L'amour se vit comme chacun qui le partage souhaite le vivre et avec un esprit de réciprocité.
En revanche,
sur la question du mariage pour tous, c'est là que mon avis est un peu plus tranché.
Je suis contre celui-ci.
Pour
la simple raison que, lorsque l'on autorise quelque chose, il faut se prémunir de ce que implicitement on est en capacité d'accorder.
Si
on autorise ce type de mariage, pourquoi ne pas autoriser le mariage à 3
? (C'est vrai. Qui est-on pour dire que l'amour se vit à 2 et pas à 3
si toutes les parties ont cette réciprocité sur l'amour ?).
A la rigueur je serais pour si on autorisait tout type de mariage.
Mon
avis ne s'est pas construit sur de l'homophobie bien au
contraire...uniquement sur la volonté d'avoir une justice équitable pour
tous.
J’espère avoir bien expliqué mes propos et j'attends vos retours pour me forger une opinion quasi-définitve sur le sujet.
(ps
: je parle d'un sujet qui ne me concerne pas et je ne suis même pas sur
que les personnes concernées par cette question souhaitent
véritablement le mariage gay. D'après moi et d'après différents
témoignages entendus à la radio (rmc), ils (elles) veulent juste vivre
leur relation sans qu'on en parle si souvent comme s'ils étaient
différents des autres ; hors normes.
Un sujet qui me parait plus
politique que social. Mais, je fais partie de la politique de ce pays (à
mon échelle) et je souhaite avoir ma réponse sur le sujet).
Dans l'attente de vos réponses,
18 commentaires:
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Salut Maxime,
RépondreSupprimerExcellente idée de discussion, j’en avais d’ailleurs parlé à Damien mercredi au ciné.
Peut-être t’ais-je mal compris à la lecture de ta réflexion, mais il me semble que la question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre l’homosexualité.
L’homosexualité (étymologiquement, sexualité avec son semblable) n’est pas une question qui peut être débattue, il s’agit simplement d’un fait (au même titre que l’on ne peut pas être pour ou contre le plumage rose des flamands).
En revanche, là où le débat s’amorce, c’est concernant l’expression et les droits attachés à cette forme de sexualité.
Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que chacun est libre d’aimer qui il veut, dans un souci de réciprocité et de respect. L’homosexualité, contrairement à ce que pourrait laisser penser ce mot, ne se borne pas, à mon sens, à la simple expression d’une pratique sexuelle, mais bien à une relation entre deux êtres, qui peut très bien être basée uniquement sur une attraction physique (comme chez les hétérosexuels), ou bien ancrée dans un sentiment d’amour profond (également comme chez les hétérosexuels).
Pour moi, il est avant tout question de laisser la possibilité à des personnes qui en ont le désir de pouvoir librement s’aimer sans être jugées et/ou condamnées par la société.
Je rebondis sur ton intervention concernant le « mariage pour tous ».
Cette proposition de loi est improprement nommée car, prise au pied de la lettre, elle pourrait laisser croire que via cette loi, nous pourrions nous marier avec n’importe qui (notre sœur, notre père, notre chien, notre nain de jardin etc…).
Il s’agit simplement de permettre aux couples, quel que soit leur « statut conjugal et sexuel) (hétérosexuel, homosexuel, gay, lesbien, trans) de pouvoir officialiser leur union par les liens du mariages (je n’ai volontairement pas dis « sacrés » car l’Eglise n’est absolument pas prête pour le moment à autoriser ce genre d’union).
Si l’on y réfléchit bien, il s’agirait de permettre, grosso modo, à des couples homosexuels, probablement (mais pas nécessairement) pacsés, de se marier à la mairie.
Revenons un petit peu en arrière. A l’origine, lorsque sous le gouvernement Jospin, le contrat Pacs a été mis en place, l’esprit de la loi (comme dirait Montesquieu) était de permettre de reconnaitre de manière officielle l’existence de couples homosexuels, reconnaissance qui était assortie d’un certain nombre de droits (biens communs, dettes…).
Or, si l’on regarde les statistiques, la part de couples homosexuels s’étant pacsée ne représente que 5% du total des Pacs.
Ce chiffre signifie donc deux choses: premièrement, 95% des personnes pacsés étant donc hétérosexuelles, cette mesure correspondait donc à une attente forte de la part de la population générale, notamment jeune. D’autre part, il montre que seul un très faible nombre d’individus homosexuel est concerné.
Ainsi, une problématique apparaît ici: la majorité des français sont hétérosexuels. Parmi les jeunes, une part importante ne souhaite pas se marier et préfère se pacser. Ces 95% d’hétérosexuels pacsés sont donc bien contents qu’on leur ai permis ce genre d’union. Il en va de même pour les nombreux couples (hétérosexuels, évidemment) qui se marient. Alors pourquoi diable autant de réticences à ouvrir ce droit à une tranche infiniment minoritaire de la population générale? En quoi cela changerait nos vies quotidiennes?
SupprimerEn revanche, pour ces couples, je crois que cela apporterait une reconnaissance symbolique forte de leur amour et de leur droit à accéder aux mêmes avantages que les couples hétérosexuels.
Cela me rappel un article paru dans le Courrier International rédigé par une journaliste belge. Cette dernière y explique que les Pays-Bas ainsi que la Belgique ont déjà adopté, sans remous, le mariage et l’adoption par les couples homosexuels. De ême, des pays infiniment plus conservateurs, tels l’Espagne et le Portugal, l’ont également autorisé. Elle ne comprend donc pas pourquoi en France, pays des Lumières, des Droits de l’Homme et de la Révolution, nous ayons autant de réticences. Selon elle, la France passe ainsi, aux yeux de l’Europe et du monde occidental en général, pour un pays réactionnaire. Un comble au vu de notre histoire!
On a d’abord exclu les étrangers, puis les femmes, puis les animaux, maintenant les homosexuels, et puis quoi ensuite?
Enfin, je voulais apporter un petit élément dont tu n’as pas parlé, concernant l’adoption par les couples homosexuels.
Il existe un grand nombre d’études sur le sujet, et, à ma connaissance, toutes vont dans le même sens: les enfants adoptés par des couples homosexuels (gays ou lesbiens) ont un développement et une vie tout à fait similaires à ceux d’enfants adoptés par des couples hétérosexuels.
Preuve en est, s’il en fallait une, que le plus important pour un enfant ne réside pas dans le sexe de ses parents, mais bien dans l’amour, l’affection, le soutien, l’écoute et le partage qu’ils sauront lui apporter.
Cessons donc de toujours voir les choses sous notre œil « d’adulte » et intéressons-nous un peu plus aux besoins réels des enfants.
Sujet de débat qui suscite actuellement une certaine polémique dans les médias et la classe politique, et qui me concerne personnellement, étant moi-même homosexuel. Selon moi, la polémique et le débat sont une saine attitude face à un sujet qui peut sembler remettre en cause certains fondements de nos sociétés occidentales, et je comprends que certains puissent être perturbés par les changements de la loi proposés par le gouvernement. Je considère plutôt le mariage comme un dispositif par nature hétérosexuel, chargé de favoriser la fondation d'une famille et l'élevage des enfants, dans le cadre de la reproduction humaine. De ce fait, je serais plus intéressé par un PACS amélioré, qui je pense pourrait être plus adapté à la modernité des couples homosexuels. Par ailleurs, il ne me semble pas que le mariage homosexuel soit une revendication majoritaire chez les homosexuels, mais plutôt la demande d'une minorité activiste et d'idéologues progressistes. En effet, parmi les nombreux homosexuels que je connais et avec qui je discute, pratiquement aucun ne réclame le mariage ou l'adoption d'enfants. Faut-il pour autant ne pas l'autoriser, je pense qu'un référendum sur ce sujet pourrait être un moyen de réfléchir sur l'utilité d'une telle réforme, à une période où le chômage et les difficultés économiques sont au premier plan des préoccupations des français. Personnellement, je ne souhaite ni me marier, ni avoir des enfants, mais ce n'est pas pour des considérations idéologiques, mais parce que je n'en éprouve pas l'envie. Une relation stable non encadrée par la loi me conviendrait suffisamment. Concernant l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, je ne sais pas si l'on dispose actuellement de suffisamment de recul pour étudier le développement psycho-affectif et la structuration psychique de ces enfants, et un débat existe entre les pédopsychiatres et autres spécialistes de l'enfance sur ces questions. Il ne faudrait pas non plus que l'envie d'enfant d'un couple passe avant le bien-être de cet enfant. Mais si ces interrogations légitimes peuvent être levées par des études scientifiques sérieuses et non orientées idéologiquement, je n'y serais pas opposé à titre personnel. Et pour un débat constructif sur ce sujet, il ne faut pas hésiter à dire que l'on peut être hétérosexuel, opposé au mariage homosexuel, sans être pour autant homophobe, ou que l'on peut être homosexuel, sans pour autant militer pour le mariage gay (c'est mon cas ;-)). Chez les homosexuels, comme chez les hétéros, la diversité idéologique de chaque individu est très grande et recouvre tout l'échiquier politique...
RépondreSupprimerEt je serais prêt à en rediscuter, par exemple chez Neïké, afin d'approfondir et de confronter les opinions de chacun sur ce sujet de société!
j'avais écris un roman... et je l'ai supprimé ! mais j'aimerai beaucoup en parler de vive voix !!
RépondreSupprimerPeu m'importe qu'ils se marient ou non. Le mariage homosexuel occuppe beaucoup de place dans le débat de notre société et au fond qu'est ce que la société à a y gagner ou à perdre ? Pour moi marier des homosexuels ne me derange pas mais la question sur l'homoparentalité pose un vrai problème. Comment vivrons les enfants de couples homosexuels cette différence quand ils seront à l'école ou au collège là ou l'intolérance des enfants s'expriment avec la violence des mots. Pour ma part l'homoparentalité ne me generait pas si cela n'entrainait une fronde des homophobes qui pourrait leur nuire. Leur donner un droit oui mais tous les drpits est ce pas aller un peu vite en besogne. En tout cas une beau débat qui mérite d'ëtre posé.
RépondreSupprimersociologiquement il a été vérifié que la construction identitaire d'un enfant n'est pas atteinte par l'homoparentalité car pour se construire , un enfant a besoin d'une figure maternelle ( une mère, une voisine, une nounou, une tante ) et une figure paternelle ( cousin, oncle...) tant que deux figues sont présentes un individu peut se construire.
RépondreSupprimerMaintenant, faire appel à l'intolérance des gens pour justifier qu'il ne faut pas autoriser le mariage... c'est un cercle vicieux. Si on n'autorise pas ce mariage parce qu'il y a des homophobes, alors il y aura des homophobes en mesure de dire : ces personnes n'ont pas les mêmes droit que nous.
Il y aura peut être une génération un peu secouée par ce changement, mais ce sera peut être au profit de toutes les générations à venir, pour lesquelles tout ceci sera parfaitement intégrer et normaliser...
Je suis d'accord avec toi stella..., quand je parle de comportement ou l'intolérance ce fera jour comme dans les cours d'ecole et ou les enfants peuvent se sentir perdu. pour ma part n'etant ni homophobe ni homosexuel ce debat m'interesse car il est celui de la tolerance et moi je suis quelqu'un d'assez tolérant et sans etre un fervent pour je ne suis pas contre du tout ....
Supprimersujet très sensible, j'ai écouté les témoignages d'enfants élevés par des couples homosexuels ( car ils existent déjà ces couples, mariage autorisés ou non), ces enfants se disent heureux , comme les autres enfants, leur sexualité n'est pas influencées par leur image parentale , ils disent en souriant que ça n'est pas héréditaires . D'autres enfants vivent mal ce shéma car ils font l'objet de moqueries de la part des copains, comme autrefois les enfants batards, enfants de divorcés ou enfants des émigrés. Je pense que certains couples homosexuels souhaitent le mariage pour les droits qu'il apporte au couple, en effet prenons le cas d'un couple de lesbiennes une des femmes porte l'enfant et est désignée mère de l'enfant, si le mariage est autorisé la conjointe a un lien avec l'enfant et en cas de décès de la mère porteuse sa conjointa aura des droits sur l'enfant , alors qu'avec le pacs je ne suis pas sure qu'elle ait des droits sur cet enfant surtout si conflit avec la famille de la mère porteuse, aussi ce parent qui a élevé cet enfant n'est pas reconnu et n'exixte pas !!!!!. Je parle de la partie financière et juridique mais elle a aussi son importance. Je pense aussi que des couples homo peuvent donner autant d'amour et savent transmettre les valeurs essentielles aussi bien qu'un couples hétéro .
RépondreSupprimerJe pense que les avis sont partagés , je suis moi aussi pour la tolérance, mais il s'agit d'un sujet sérieux qui doit faire l'objet d'une bonne réflexion .je pense que ceux qui souhaitent ce mariage y voient aussi un symbole de reconnaissance très fort comme famille dite "normale et aspirent au bonheur.
Témoignage pertinent de Viviane, qui met en lumière l'importance des aspects financiers, juridiques et sociaux dans la décision pour un couple quelqu'il soit, de vouloir se marier et de faire reconnaître son union devant la loi.
SupprimerSur un autre plan, il serait intéressant de réfléchir à comment pourrait s'articuler le lien entre l'élargissement du mariage aux couples de même sexe, et la sphère religieuse, sachant que, comme l'a écrit Neïké, les principales religions (Catholicisme, Islam, Judaïsme...) ne veulent pas reconnaître ni célébrer le mariage homosexuel. Peut-on concilier malgré tout sa croyance et son désir de mariage?
Débat qui suscite les réactions en tout cas! Pour ma part, je trouve plutôt désolant de mener un combat contre l'adoption de cette loi. D'ailleurs, à part les religieux entêtés et les réac' traditionalistes, qui le mène vraiment?
RépondreSupprimerLes autres se questionnent donc finalement seulement sur la raison qui poussent certains à s'accrocher à leurs valeurs très vieillissantes. "Liberté de vivre sa vie comme bon lui semble surtout si ça n'affecte pas les autres de manière contraignante", voilà l'évidence qui doit permettre un accès aux droits strictement égal pour tous ceux qui entrent dans ce cadre. Oui au mariage, donc, pour ceux qui en formulent librement le souhait (et pourquoi pas la polygamie? le débat sur le polyamour n'est il pas d'actualité?). Par contre il ne faudrait pas que toute la cause homosexuelle soit aspirée dans cette bataille superflue, la gagner ne fera pas forcément avancer les choses en termes de discrimination sociale par exemple.
Mais désormais il s'agit tout de même de se demander pourquoi une si importante partie de la population et de la classe politique se braque face à cette mesure qui ne semble être que le naturel prolongement de l'évolution de notre société?
(Je tenterai d'y apporter ma réponse plus tard!)
évolution sociale ou pas, c'est sur qu'il y a d'autres combats a mener plus important que cela mais malgré tout sans etre un réac de base, je suis pour que les homosexuel obtiennent les memes droits que les hétéros majoritaires, mais je reste vigilant face à l'homoparentalité ou je trouve là malgré tout les temoignages ou ca se passe bien, je reste septique sur la majorité des cas qui pourrait nuire à l'élévation d'enfants qui n'ont pas forcement demandé à etre elevé dans ce modèle sociétal., j'attends ton developpement damien pour en dire plus ...
RépondreSupprimerau regard de toutes les interventions sur le sujet " le mariage pour tous" nous pouvons constater 2 choses: l'intérêt de ce sujet qui ne laisse pas indifférent et suscite beaucoup de réflexions pertinentes de la part de chacun, mais aussi un engagement personnel voir intime bravo!!cette discussion pourrait faire l'objet d'une soirée car beaucoup de choses sont à dire. Pour moi la question du mariage est une question qui engendre une autre question bien plus importante qui est celle de la filiation. le mariage est bien sur la reconnaissance d'un lien amoureux, mais aussi d'un lien social et juridique. Ce désir d'égalité pour tous, pose la question du désir suivant: désir d'enfants. Le débat sur la capacité d'éduquer, d 'aimer de s'identifier est juste mais autant questionnant pour les couples " homme/femme. Par contre la question de tout enfant est celle de ses origines: qui est mon père, qui est ma mère, comment ai je été conçu, d'où je viens? sans parler des frères et des soeurs. Alors 2 papas, 2 mamans et plus ne feront jamais 1 papa et 1 maman. Ils feront un couple marital, mais pas un couple parental au sens de la procréation. l'enfant a besoin de s'inscrire dans un lien historique, générationnelle et sexuel pour dépasser la question du "qui suis je". i l y aurait encore beaucoup de choses à développer mais pour le moment continuons à réfléchir.Monique B
Supprimerje te rejoins monique sur le sujet et sur l'aspect de l'origine des enfants c'est ce qui me fait le plus peur de la légalisation du mariage homosexuel et surtout de l'homoparentalité comme tu le dis justement cela pourrait etre le vrai debat d'une soirée et pourquoi pas d'un mémoire en réunissant nos idées que l'on pourrait remettre à nos élus pour qu'il ous represente de plus pres dans le debat politique meme si je sais que cela n'est qu'une illusion ...
SupprimerMerci à tous pour vos contributions intéressantes et enrichissantes!
RépondreSupprimerJe rebondis sur l'intervention de Monique, qui doit certainement mieux connaitre le sujet que moi.
De ce que j'ai pu lire et entendre, les enfants adoptés par des couples homosexuels ne se posent pas plus de questions sur leurs origines que les enfants adoptés par des couples hétérosexuels ou que les enfants obtenus par procréation médicalement assistée.
Si débat il doit y avoir (et je pense que cela est très important) à ce sujet, il faudra alors automatiquement repenser l'adoption tout court ainsi que l'aide à la procréation, qui soulèvent exactement la même question: celle des origines.
Mais à mon sens, il n'est pas possible d'interdire à des couples homosexuels d'adopter sous prétexte "des origines" alors que le problème se pose également dans les cas que j'ai mentionné ci-dessus, ces derniers étant légaux et socialement acceptés.
Aujpurd'hui 19/11 au lendemain de manifestations homophobes ou la violence à fait son apparition dans le débat il convient de voir ce que cela provoque comme schisme dans ,notre paysage culturel.
RépondreSupprimerIl m'apparait comme des plus important qu'un sujet de societe comme celui ci soit traiter dans la tolérance de chacun et qu'il soit soumis au vote referendaire. ainsi il apparaitrait comme indiscutable cette évolution ou non. je suis pour une discussion et un débat dans le calme et la tolérance Les invectives d'hier sont la p^reuve que notre societe n'est pas si liberale que cela
L'apport de Monique et la réponse de Neïké ont fini de me convaincre. Je ne vois effectivement pas plus de difficulté pour un enfant adopté par des homosexuels à répondre à la question de ses origines qu'un enfant adopté par des parents hétérosexuels. D'ailleurs, l'enfant éduqué par ses parents biologiques ne peut-il pas rencontrer aujourd'hui très fréquemment des difficultés à reconstituer son histoire : lui parle t-on de ses ancêtres, de sa famille, de l'histoire de son peuple, de sa culture? L'enfant issu de l'immigration africaine peut-il se construire correctement avec des éléments historiques ne portant que sur la construction de l'Europe?
RépondreSupprimerOn voit bien que la difficulté est bien plus large que celle de l'éducation par le couple et ne la restreindre qu'à ça est une erreur à mon sens, ou bien une manipulation politique très stratégique visant à tout focaliser sur un point pour masquer une problématique beaucoup plus systémique.
Ce qui m'interroge le plus donc, dans cette affaire (pour reprendre le questionnement de mon dernier commentaire), c'est la virulence des réactions dans le camp de ceux qui sont censés réfléchir et rebondir de manière sage et posée : les intellectuels et politiques de droite, pour aller vite. Ils s'insurgent de l'effondrement croissant des valeurs qui sont censées maintenir l'équilibre de notre société.
Je leur accorde ce constat de décadence de notre époque mais suis également prêt à relativiser en prenant de la distance. Et alors on peut considérer ce que l'on vit comme une transition avec l'explosion de certaines valeurs traditionnelles qui pourraient laisser place à d'autres, plus modernes, qui sont à inventées. Le vieux schéma de nos bonnes vieilles familles traditionnelles est-il encore fonctionnel : pour décrire la réalité d'une part mais également pour constituer un modèle efficient vers lequel tendre pour être heureux?
Pour ma part je ne le pense pas, je crois qu'il faut repartir des pratiques actuelles, des nouveautés qui émergent (vues comme des marginalités pour certains) pour définir ensemble des valeurs qui nous correspondent et qui nous guident vers le bien-être, individuel et collectif.
Pégase, je suis d'accord avec toi sur la nécessité d'un débat calme et tolérant là-dessus. Et je pense qu'il n'y pas eu que de l'homophobie et de la violence ce week-end. Certains sont sans doute dépassés par ces évolutions et craignent de ne plus s'y retrouver dans cette société qui se transforme. Je pense qu'il faut également les entendre et les intégrer au débat pour intégrer leurs arguments qui ont sans doute aussi du sens.
D'accord avec Damien pour essayer d'intégrer dans le débat les argumentaires et préoccupations contradictoires des uns et des autres, dans un souci de compréhension mutuelle et d'apaisement des tensions, sans agressivité ni extrémisme. Le point de vue de chacun, dés lors qu'il respecte l'autre, doit pouvoir être écouté dans le cadre d'une synthèse globale sur ces sujets de société qui questionnent nos attentes et notre idée de l'avenir.
SupprimerJe viens relancer les discussions en cette période où le débat est à nouveau très vif, sans doute plus que jamais.
RépondreSupprimerJe suis tombé sur cet article : http://www.scienceshumaines.com/l-invention-de-l-heterosexualite_fr_28409.html
ça me semble être très instructif pour nous. Reste cette question insoluble pour moi : Quel ressort psychologique social ou autre peut bien pousser une si grande quantité de personnes à se battre contre l'adoption de cette loi?