- Être juste vis-à-vis de la loi : On voit bien tout d'abord que si le juste se définit comme étant ce qui est défini comme juste par la justice, on obtient un belle tautologie (la justice est forcément juste puisque c'est elle seule qui détermine ce qui est juste : question des pouvoirs autoritaristes?). Une première définition plus fouillée de ce qui est juste peut venir apporter de la profondeur à tout ça, "est juste ce qui est conforme au droit". La justice doit alors se doter d'un droit qu'elle devra respecter et faire respecter pour être dite juste.
- Être juste vis-à-vis de la morale, de l'équité : Une nouvelle façon d'être juste émerge alors, ce n'est plus quelque chose qui est seulement à respecter, à suivre, c'est quelque chose à exprimer à partir de soi (certains pourraient dire plus subjectif, plus de l'ordre du ressenti, du vécu).
- La justice doit-elle avoir quelque chose à voir avec ces considérations personnelles?
- Et l'on pourrait finir par se demander à quoi servirait une justice plus juste, et comment l'obtenir?
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Cette question, "La Justice doit-elle être juste?" peut sembler paradoxale et pourtant elle fait sens dans certaines affaires et au sein même de ses fondements.
Les échanges que nous avons déjà eu sur le blog par rapport à la peine de mort le montrent bien (La peine de mort par Pauline) : tout le monde n'attend pas toujours de la Justice qu'elle soit juste.
Mais quel est son rôle au fond? Que souhaitons-nous qu'elle produise dans notre société?
Nous tenterons de répondre à ces questions ce soir-là.
N'hésitez pas à faire part de la façon dont vous pourriez avoir envie d'aborder le sujet. Si certains souhaitent d'ailleurs s'ajouter à l'organisation de ce débat (choix des problématiques, répartition des temps de parole, recherche de ressources documentaires, ...) manifestez-vous, nous ne serons jamais de trop.
La justice doit elle être juste ? Mais juste par rapport à quoi ? par rapport à qui ? Selon que l'on se place en position d'accusé ou de victime, on aura de la justice et de ses décisions un avis subjectif par rapport à elle. Que les peines prononcées soient danbs un sens ou dans un autre on la trouvera juste ou non. Cela renvoie aussi à sa propre question de justice, certains pratiquent la loi du tallion, et ne comprennent pas qu'il puisse en être autrement, d'autre non. J'ai été placé des deux côtés de la barre et le moins qu'on puisse dire c'est que dans les deux cas les décision furent à mes yeux injustes. Il y a aussi un autre aspect, la justice des faibles et celles des puissants, il est une évidence que la justice est à plusieurs vitesse et ne sera jamais égalitaire donc jamais juste. Il y a aussi la justice des hommes et des femmes dans les séparations, là aussi la justice n'est pas égalitaire car courru d'avance ou tout comme . La justice doit elle etre juste ? on l'espère certainement mais elle ne le sera jamais totalement car la société qui l'entoure la manipule dans un sens ou dans un autre. Je ne sais pas si ce premier post trouvera de l'écho mais le débat mérite d'être posé et cela est particulièrement intéressant. Bonne soirée a tous
RépondreSupprimerEt si une Justice juste était celle qui se donnait l'ambition (a priori improbable) de mettre d'accord l'accusé et la victime, sous son œil extérieur et bienveillant censé représenté la société dans son entièreté?
RépondreSupprimerConcernant sa neutralité vis-à-vis de la puissance, la question a tout le mérite d'être posée et nous l'intègrerons donc dans le débat. On peut finalement considérer qu'il n'y aura jamais de Justice absolument juste mais se demander tout de même comment elle pourrait l'être davantage.
Si c'est une erreur de manip', savoir que "Nom/URL" permet d'indiquer un pseudo pour signer son commentaire, c'est toujours plus agréable de savoir "à qui l'on a affaire" dans l'échange.
Merci en tout cas pour cette réaction, elle fait effectivement avancer la discussion.
se battre pour améliorer la justice doit etre une priorité mais toutes les justices à commencer par celle d'avoir le droit à chacun d'un toit et de manger à sa faim mais la on dérive. en tout cas améliorer etpoiursuivre la voie utopique d'une justice qui serait adapter à tous reste l'une des plus belle voie qui reste a notre société.
Supprimersije reponds par voix anonyme n'y voyez aucun manque de respect mais je suis quelqu'un proche de votre association qui mérite le plus grand des echos dans notre petite sphère sociale.
Rendez-vous, peut-être, lors de ce débat alors ...
SupprimerJe vois qu'il se prépare d'intéressantes pistes de réflexions. Je serais présente au débat et j'espère que ceux qui se prononcent actuellement seront également présents.
RépondreSupprimerA vendredi !!
je n'ai pas ou peu d'arguments pour discuter sur la justice. Par contre un sentiment qu'elle n'est faite pour personne. Mais et je crois que l'astuce est là , elle peut être détournée par certains ce qui donne alors l'illusion d'un mouvement, donc d'une chose qui marche. Regardons de plus près les textes de droits: Incompréhensibles pour le plus grand nombre. Observons les démarches vers le droit : Kafkaiens .Relisez ou lisez à ce sujet "le procès" de Kafka. Au fond le vieil adage qui dit:"nul est censé ignorer la loi" est édifiant. Qui nous apprend la loi, qui nous la dit? Personne. Car le but n'est il pas précisément de rester dans l'ignorance et de laisser quelques initiés maître de la chose . Alors comme tous, je n'ai pas de connaissances qui me permettent de me joindre au débat.Bon courage aux débateurs.
RépondreSupprimerDesolé mais je ne pourrai pas etre des votres Je le regrette mais le débat sera sans doute des plus passionnants.
RépondreSupprimerUn débat qui aura permis d'aller en profondeur et surtout de confronter les positionnements de chacun!
RépondreSupprimerJ'ai adoré!
A poursuivre...
Comme quelques uns l'ont demandé, il sera difficile de produire un compte rendu exhaustif de cette discussion.
RépondreSupprimerVoici seulement ce qui m'a le plus marqué durant cet échange très intéressant. La notion du "juste" a été débattue en fil rouge. Doit-il être une vérité atemporelle, a-culturelle, mettant d'accord tout le monde à toute époque? Ainsi peut-on miser sur l'universalité du "juste" (légitimité de textes écrits à une époque et utilisés en droit encore longtemps après)? Nous avons, il me semble, saisi deux postures extrêmes face à cela : le oui aveugle et le non absolu. En faisant de ces textes, comme la déclaration universelle des droits de l'homme, des dogmes, on s'empêche l'évolution du droit en parallèle à celle de la société (exemple de la bible). Cependant en relativisant totalement leur validité on ne s'autorise pas la construction d'une justice durable portant des valeurs fortes auprès des individus, on ne se donne pas de socle commun nécessaire au bon fonctionnement de tout corps social.
Le "juste" se situerait donc dans la bonne (la juste) mesure : entre cette contextualisation et donc une évolution permanente, et cette valeur atemporelle et donc ancrage durable. Avec une de progrès vers la vérité / dans la vérité.
Le débat peut à nouveau s'ouvrir sur ce que ça pourrait donner aujourd'hui ...
J'ai lu ton résumé sur la soirée debat et je t'avoue que je regrette de ne pouvoir participer mais c'est ainsi. La justesse de la justice, tous les jours nous avons des exemples et des contre exemples d'une justice qui ne s'exerce pas de la meme façon que l'on soit pauvre ou puissant. Comment changer tout cela, il faudrait tellement que la justice soiit un réel contrepouvoir et independante des politiques ce qui n'est pas le cas... trop nombreux sont les exemplex qui temoignent d'une justice aux ordres du pouvoir plutot qu'a celui de la vérité. Bonne soirée a toi damien et poursuivont nos debats en ouvrant les sujets sur votre site ou ailleurs. Amicalement
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