Je vais essayer de vous donner envie d’écouter cette intervention
de Michel Onfray, lors d’une de ses conférences à l’Université Populaire de
Caen au cours d’une séance de questions/réponses avec le public.
La question de base la voici : « Est-ce possible et réaliste de penser
l’épicurisme au XX siècle comme une réponse et une solution à des problèmes
politiques globaux ? ».
J'ai trouvé les points qu'il évoque tout à fait intéressants pour
les questionnements que l'on commence à avoir ici et qui me préoccupent particulièrement.
De quoi doit s'occuper le politique? Qu'est ce que nos ambitions d'organisation collective doivent viser? Une foule de domaines peut dans un premier temps nous parcourir l'esprit, mais, finalement, ne retrouvons-nous pas à la racine de tout cela le bonheur humain, d'une manière générale et le bonheur des hommes d'une façon plus particulière? N'est-ce pas la seule chose essentielle à penser?
Reste à la définir mais je partirai ici du principe que chacun a sa définition, pour lui. Une façon de poser le problème peut alors être de se demander comment permettre à chacun de vivre librement sa façon d'envisager son bonheur : voici un axe politique fort qui me semble être proposé par M. Onfray qui reprend pleinement l'idée du Jardin d'Epicure.
Les notions qui m'ont séduites et qui sont détaillées dans son intervention :
- S'indigner / résister en utilisant le pouvoir du "non" dont nous sommes tous détenteurs (par l'approche de La Boétie sur la servitude volontaire).
- Faire communauté pour donner du poids aux nons individuels en formant des associations de volontés autonomes mais sans jamais créer de collectifs qui dépassent l'intéret de ses membres.
- Se construire son bonheur, à la portée de ce que nous pouvons atteindre personnellement et au quotidien.
- Inclure l'autre dans son bonheur comme formidable possibilité de le faire grandir (approche par l'utilitarisme).
N'hésitez pas à venir abonder de vos réactions à l'écoute de cette conférence.
J'ai trouvé les points qu'il évoque tout à fait intéressants pour
les questionnements que l'on commence à avoir ici et qui me préoccupent particulièrement.
De quoi doit s'occuper le politique? Qu'est ce que nos ambitions d'organisation collective doivent viser? Une foule de domaines peut dans un premier temps nous parcourir l'esprit, mais, finalement, ne retrouvons-nous pas à la racine de tout cela le bonheur humain, d'une manière générale et le bonheur des hommes d'une façon plus particulière? N'est-ce pas la seule chose essentielle à penser?
Reste à la définir mais je partirai ici du principe que chacun a sa définition, pour lui. Une façon de poser le problème peut alors être de se demander comment permettre à chacun de vivre librement sa façon d'envisager son bonheur : voici un axe politique fort qui me semble être proposé par M. Onfray qui reprend pleinement l'idée du Jardin d'Epicure.
Les notions qui m'ont séduites et qui sont détaillées dans son intervention :
- S'indigner / résister en utilisant le pouvoir du "non" dont nous sommes tous détenteurs (par l'approche de La Boétie sur la servitude volontaire).
- Faire communauté pour donner du poids aux nons individuels en formant des associations de volontés autonomes mais sans jamais créer de collectifs qui dépassent l'intéret de ses membres.
- Se construire son bonheur, à la portée de ce que nous pouvons atteindre personnellement et au quotidien.
- Inclure l'autre dans son bonheur comme formidable possibilité de le faire grandir (approche par l'utilitarisme).
N'hésitez pas à venir abonder de vos réactions à l'écoute de cette conférence.
Articles
je me lance dès de weekend, j'vous dirai ce que j'en penses !!!!
RépondreSupprimerLes éléments de réflexion qu'il apporte sont très intéressants, notamment ceux qui concernent les révolutions moléculaires, c'est-à-dire ces micro-révolutions que chacun peut réaliser à son échelle, sans nécessairement faire La révolution.
RépondreSupprimerIl m'a paru très pertinent qu'il rappelle que chaque individu a une part de responsabilité dans ce qui lui arrive et que ce qu'il vit n'est pas exclusivement le résultat d'une politique "d'en-haut".
D'ailleurs, ça en serait plutôt - en partie - la conséquence, puisque lorsqu'on vote pour un politique, un parti ou des idées, des mesures concrètes impactant nos vies en découleront.
Néanmoins, même s'il rappelle à juste titre qu'en tant que consommateurs, nous avons un pouvoir immense, notamment via le boycott, je suis très sceptique quant à l'utilisation de ce pouvoir par le plus grand nombre.
Comme dirait l'autre, si le peuple avait conscience de ce pouvoir et savait s'en servir, ça se saurait...