Les Gens du Voyage par Pauline

C'est en lisant le journal de la ville que j'ai eu envie de parler avec vous de la question des gens du voyage.
Un article consacré à cette thématique est paru ce mois-ci et il ressemblait à peu près à cela:

"Ce jour-là, Mr X sensibilise Mr Y au stationnement sauvage des gens du voyage (...) En 2007, près de 30 000 euros avaient été investis lors d’une première phase de travaux pour les empêcher de pénétrer à l’intérieur du parking.
Un recours à la force publique est autorisé. 20 000 euros de plus sont investis pour sécuriser les lieux et ainsi éviter tout retour intempestif. Des murets de protection et une clôture de buses remplies de béton sont installés.Cette fois-ci, les gens du voyage investissent les abords de la Francilienne. Après quelques semaines, nous parvenons à les faire partir et renforçons une nouvelle fois l’accès au parking. Depuis cette date, plus aucune intrusion sauvage n’est à signaler (...).
L’idée est de construire sur notre commune une aire d’accueil afin
de pouvoir systématiquement recourir à la force publique en cas
d’installation sauvage. Cette aire d’accueil serait financée par des
subventions de l’Etat et par les participations des autres communes
du San de Sénart en Essonne qui n’auraient pas à accueillir sur
leur territoire une aire d’accueil des gens du voyage (...).
Mr Y envisage de construire cette aire d’accueil derrière la déchetterie.Cette décision étant inappropriée, nous décidons de lancer une pétition qui recueillera de nombreux suffrages pour protester contre cet emplacement et réclamer qu’elle soit localisée près de la Francilienne (...).
La Municipalité a beaucoup réfléchi au meilleur endroit possible pour accueillir cette aire d’accueil des gens du voyage sans causer de nuisances aux riverains.Il recueille notre approbation et celle des habitants qui ont répondu à notre pétition. L’aire d’accueil aurait une capacité d’une vingtaine de places."
Extrait d'un article que vous pouvez retrouver en ligne http://www.saint-pierre-du-perray.fr/Pages%20du%20site/Multim%C3%A9dia/Multim%C3%A9dia%20-%20Saisons.html  numéro 43.

3 commentaires:

  1. Je cède ma place à Damien, spécialiste du sujet, qui a rédigé un très bon mémoire de Master sur ces "étrangers de l'intérieur".

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  2. Merci Pauline pour ce texte, surprenant par l'étroitesse de son point de vue et par le ton tout à fait décomplexé de son approche simpliste d'une question si complexe. Merci Neïké de me refiler le flambeau, tu t'es pas beaucoup mouillé sur ce coup là :).

    Sans me défiler, je vais tout de même éviter de rentrer au cœur de la polémique, très intéressante cela dit. Il me parait seulement important de faire émerger une sorte de fil rouge qui semble nous réunir au sein de nos diverses réflexions. Il y a eu la question des sans-abris, celle de peuples autochtones, dans une certaine mesure celle sur les personnes dont le physique seul ne permet pas de jouir d'avantages en société, et désormais celle-ci concernant les gens du voyage.

    L'évidence me pousse à voir, dans nos intérêts vis-à-vis de la chose sociale, que la question de "l'inclusion" y est prépondérante. Comment faire en sorte que chacun puisse avoir la possibilité d'être inclus dans le projet collectif, le projet de société qui nous concerne tous. Comment penser ce projet, comment le mettre en dynamique et comment faire en sorte de ne pas en expulser (utopique?) ou d'en expulser le moins possible de son mouvement?

    Je vous propose que l'on se penche sérieusement sur la question, qu'on élargisse ses différents champs et que l'on formule ensemble un ou des modèles d'amélioration. Une concrétisation pourrait être imaginée sous n'importe quelle forme : écrit collectif, documentaire/film, œuvre artistique (maquette d'une ville idéale), ...

    En attente de vos réactions !

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  3. Un documentaire, une sorte de melting pot d'images, de sons, de vidéos, de photos qui appuient un texte qu'on aura créé.

    Un docu sur ces gens en mal de société, en mal de l'autre, en mal de l'être... Ce serait une sorte d'abord de témoignage des personnes exclues de cette organisation sociétale. Mais ce serait surtout un support d'espoir, un support d'idées, de pistes de réponses, d'utopies comme dit Dam.

    Je suis motivée!

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