(Voici le texte qui a permis de guider la discussion)
Les animaux et nous
Les animaux et nous
"Il faut élaborer un humanisme qui intègre
les animaux." (Elisabeth
de Fontenay, Philosophe)
Introduction:
L'homme est une espèce
animale parmi les autres au sein de la
biosphère terrestre. De tous temps, l'homme et les animaux ont entretenu des relations privilégiées et vitales, parfois intimes: Chasse, pêche, élevage, domestication (chien, chat...), animaux de trait (chevaux, boeufs...), transport, armée, animaux de compagnie...
biosphère terrestre. De tous temps, l'homme et les animaux ont entretenu des relations privilégiées et vitales, parfois intimes: Chasse, pêche, élevage, domestication (chien, chat...), animaux de trait (chevaux, boeufs...), transport, armée, animaux de compagnie...
De nos jours, avec la modernisation
des sociétés, notre rapport à l'animal s'est sensiblement modifié:
L'animal, autrefois vénéré et sacralisé au sein des sociétés traditionnelles,
devient de plus en plus un objet de consommation, et pour l'alimentation
humaine, un produit industriel comme un autre. Comment concilier la
sensibilité animale et son respect avec cette modernité?
I)- L'animal:
"Un produit de consommation industriel pour l'homme"
A) Alimentation
humaine: "En manger ou pas, le dilemme de l'omnivore"
Concilier bien-être animal
et alimentation des hommes. Concevoir et promouvoir des abattoirs et
méthodes d'abattage dignes et sans douleur. Eviter le confinement des
animaux en batteries (poules), le transport des animaux par camions,
respect d'un espace de vie de l'animal, gavage des oies (foie gras).
Des solutions alternatives existent: Végétarisme, végétalisme, véganisme,
frugivores, fruitariens...
B) Matière
animale: "Comment encadrer cette consommation et lutter contre
les trafics"
Vêtements, cuirs, fourrures,
laine, plumes, / Trafics illégaux: Ivoire d'éléphant, ailerons
de requin, corne de rhinocéros, espèces protégées, braconnage...
II)- L'animal
en tant qu'objet d'étude et d'expérimentation pour les sciences
A) Etudes de l'animal
dans son environnement naturel et en laboratoire
Ethologie, intelligence,
psychologie, évolution. Rôle des naturalistes et zoologistes qui étudient
les animaux dans leur milieu de vie. Etudes en laboratoire: Embryologie,
médecine vétérinaire. Toutes ces études nous aident à mieux comprendre
ce qui nous rapproche et nous différencie des animaux (cas particulier
des grands singes anthropoïdes notamment).
B) Cas
de l'expérimentation animale: "Peut-on s'en passer?"
Comment l'éviter et sinon
comment la rendre éthiquement et moralement acceptable? Développer
les méthodes alternatives (cultures cellulaires, informatique...),
sinon respecter le bien-être animal dans tous les laboratoires, exclure
la douleur et le stress pour les animaux. Elevages de ces animaux: Limitation
à certaines espèces, encadrement juridique strict pour éviter les
dérives.
III)- De
la domestication à l'animal de compagnie: "32 000 ans de familiarité"
"La domestication
signe le passage de la prédation à une économie de production."
Le chien a été domestiqué
en premier il y a 32000 ans, le chat il y a environ 9000 ans.
Dans les foyers, chiens
et chats deviennent de plus en plus des membre de la famille à part
entière... Nombreux services sont maintenant proposés aux animaux:
Médecine vétérinaire, toilettage, comportementalistes, nourriture,
divertissement, dressage, pension canine. Cette relation "homme-animal
de compagnie" s'inscrit dans une longue tradition culturelle dans
de multiples sociétés, modernes et traditionnelles, qui s'appuie sur
une empathie, une complicité et une compréhension réciproques, bénéfiques
aux deux espèces qui intéragissent.
IV)-
L'animal d'utilité et thérapeute: "L'animal au service des hommes"
A) - Chiens guides d'aveugles,
chiens pour les autistes, dauphins, chevaux, rôle dans l'éducation
et l'éveil des enfants...
B)- Chiens policiers, chiens
de garde, chiens de traineau, animaux de trait (boeufs, chevaux, éléphants),
chiens d'avalanche, chiens anti-terroristes, anti-drogue...
Conclusion:
La protection des animaux
est intimement liée à la préservation de l'environnement et aux grandes
causes écologiques, mais aussi au respect éthique de tout être vivant
au delà des considérations d'espèces (antispécisme).
L'homme moderne, par son
développement technologique et son emprise sur le monde, a la responsabilité
de penser et mettre en place sur le plan juridique un nouveau statut
pour l'animal, plus protecteur, qui favoriserait le bien-être animal,
et le metterait légalement au dessus d'un simple objet de consommation.
Un rôle primordial doit aussi être joué par les associations de défense
des animaux dans la sensibilisation du public à la cause animale et
à sa défense, mais aussi par les ONG et les gouvernements.
Dans ce but, il faut encourager
la conservation des espèces menacées par la création de réserves
naturelles protégées, ainsi que la réintroduction d'espèces dans
leur environnement naturel. Un effort devrait aussi être favorisé
pour assurer la survie des grands singes (Chimpanzés, bonobos, gorilles,
orang-outans), les plus proches parents des hommes, dans de bonnes conditions.
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(Voici la présentation qui était faite de l'évènement)
Cet événement se tiendra le samedi 26 janvier 2013 à partir de 19h00 à la brasserie Cosi-Lunch à Vaux le Pénil, à l'adresse suivante : 93 avenue Saint-Just.
Chacun amènera un plat végétarien, pour coller à la thématique, pour soi ou à partager.
Les participants seront invités, s'ils le souhaitent, à prendre la parole pour exprimer leur point de vue sur la place et le rôle qu'occupent les animaux, quels qu'ils soient, au sein de notre société, sur leur intégration à la civilisation humaine et le rôle primordial de l'homme dans le respect de l'animal et de son bien-être.
Des sujets plus sensibles pourront être évoqués, tels que, entre autres, les problèmes éthiques liés à l'expérimentation animale, le statut de l'animal en tant qu'aliment pour l'homme (abattoirs industriels, élevages intensifs, gavage des oies), le rôle parfois controversé de certaines associations militantes de la cause animale, mais aussi le rôle thérapeutique que peuvent exercer certains animaux sur les humains...
Au delà de ce débat, chacun pourra réfléchir à une implication au quotidien et à son niveau dans des actions visant à améliorer le bien-être animal, ou à sensibiliser le public sur un problème qui touche chacun dans sa sensibilité.
Le documentaire qui a été passé était très fort et a permis de démêler le sujet et d'en saisir les enjeux plus globaux concernant le société.
RépondreSupprimerTrès bon moment et surtout plein d'engagements à tenir!!!
merci pour cette initiative Mick'!
Merci Pauline pour tes compliments! En effet, le documentaire et le débat ont été très riches et stimulants, beaucoup de thèmes concernant le respect de l'animal ont été abordés, dans une ambiance conviviale où les fous rires communicatifs étaient aussi au rendez-vous! ;-)
SupprimerEffectivement, documentaire très intéressant et axe de discussion très bien défini Michaël.
RépondreSupprimerCette réflexion sur la condition animale et sur le lien que nous entretenons avec les autres espèces vivantes de notre planète n'en est qu'à ses balbutiements et n'a pas encore rencontré le même écho que la cause écologique. Il s'agit pourtant bien de quelque chose qui y est intimement lié : la prise de conscience pour l'être humain qu'un autre que lui peut exister à ses côtés. Pas seulement être là dans le paysage, nourrissant le décor, mais exister pleinement en tant qu'Autre qui n'est plus seulement une ressource à exploiter mais aussi et surtout un élément avec lequel il est nécessaire d'être en interaction.
A ce titre il semble donc indispensable d'inclure la question de notre rapport aux animaux dans la question du développement durable, et donc de nous questionner profondément, notamment, sur notre manière de nous alimenter qui semble pour le coup être pleinement un acte à la fois politique mais aussi philosophique.