(Organisé par Raphy et Damien)
Retrouvons-nous pour poursuivre les échanges qui avaient donné suite à cet article sur le blog.
La question du travail, qu'elle soit traitée selon sa fonction économique, sous la forme majoritaire du salariat aujourd'hui, ou du point de vue de sa place dans nos quotidiens individuels, est profondément centrale pour saisir les rouages de nos sociétés.
Nous pourrons ainsi nous retrouver le vendredi 4/10 à 21h, à la coloc de Moissy (736 D avenue de l'Europe) sauf si autre proposition, pour une discussion autour de ce thème. Des vidéos viendront nourrir les échanges.
Plan global du débat à venir.
5 commentaires:
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J'y serai!
RépondreSupprimerest ce que cette volonté de débat sur ce sujet a un lien avec votre discussion d'il y a environ 4 mois " le travail c'est la santé " et tous les commentaires qui en découlaient ?
RépondreSupprimer( et je voulais venir mais vous avez crée un grand dilemme en moi " Et si" ou " Les 18 marches" =/ )
C'est quoi au juste les 18 marches?
RépondreSupprimeret bien c'est la salle de concert ou je boss bénévolement depuis 3 ans ^^ a moissy ! chaque vendredi ( ou presque ) ça joue
RépondreSupprimerJe reviens sur ce qui m'a semblé être le point central de la discussion, parce qu'il a provoqué des positions divergentes et que c'est à ce moment là que l'on peut savoir que l'on touche quelque chose d'important.
RépondreSupprimerJe vais chercher à préciser l'idée qui me semblait représenter le minoritaire "camp" auquel j'appartenais. Dans cette vision, le travail est défini comme un marché et en tant que tel il est différemment accessible par les individus. On pourrait avoir un marché parfaitement équilibré auquel cas tout le monde pourrait prétendre au travail qu'il souhaite. Je défends que ce n'est bien évidemment pas le cas, que, pour schématiser, il y a d'un côté ceux qui ont la possibilité de choisir, de se construire leur travail que l'on peut rapprocher du coup d'une activité qui leur permet de se réaliser. Et d'un autre côté, il y a ceux qui n'en ont pas la possibilité et qui vont alors vendre leur force de travail à un employeur, ce qui est une manière beaucoup plus compliqué de se réaliser. De nombreuses études sociologiques révèlent ces différences, la réforme des retraites incluant la pénibilité en est une preuve (Article sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9nibilit%C3%A9_au_travail).
Ça ne me parait pas efficace de revendiquer l'égalité parfaite entre tous, ce serait totalement utopique et ne ferait rien avancer. Par contre ça me parait intéressant de poser que ce serait un objectif vers lequel se rapprocher. Sans chercher à imposer à tous l'obligation de se trouver une activité dans laquelle s'épanouir pleinement, se recentrer sur soi, on peut au moins poser que ce serait une juste possibilité à proposer à tous. Et il me parait évident que le fait est que ce n'est pas le cas aujourd'hui et très loin de là.
Nous avons bloqué là-dessus, mais il reste un vaste champ à explorer ensuite : comment favoriser les conditions plus favorables à l'élargissement de cette possibilité? (le revenu inconditionnel est une piste, mais pas la seule je pense).